Livre VII. chapitre 1 ⇒

Résumé des 8 livres qui composent l’œuvre de César :

 « De Bello Gallico »

            Les « Commentaires sur la guerre des Gaules » (en latin : Commentarii de Bello Gallico), ou simplement « La Guerre des Gaules » (Bellum Gallicum ou De Bello Gallico), sont un ouvrage d’histoire en sept livres, dans lequel Jules César raconte, avec beaucoup de style mais à sa façon, sa victorieuse conquête des Gaules (de -58 à -52). Ils seront complétés par un huitième livre écrit plus tard par un ami de César, le légat Aulus Hirtius (probablement entre la mort de César, en -44, et la sienne en -43, peu après la bataille de Modène) ; ce livre VIII concerne l’année -51, la dernière de la conquête du territoire gaulois par le futur dictateur.

            Les Commentaires sont constitués de notes relatives à la guerre dont César relate la stratégie et les opérations militaires. Le texte est, en fait, un assemblage de rapports que César rédige (en partie selon les dires de ses lieutenants), avant de les envoyer au Sénat, de qui il tient son mandat de proconsul. Les dates et conditions de publication de l’œuvre font débat : une publication unique après la défaite de Vercingétorix, ou bien sous forme de lettres parues séparément, ou encore une publication en trois fois ?

            Les Commentaires, s’ils affichent inlassablement leur souci d’objectivité, n’en sont pas moins conçus dans une intention d’apologie personnelle. Pour autant, ils constituent, de l’avis des chercheurs, un précieux document historique. Non seulement source de première main, mais souvent principale, parfois exclusive, à avoir relaté les évènements concernés, l’ouvrage est, par ailleurs, une mine à creuser pour tenter approcher les mœurs variées de l’époque en Gaule.

• Livre I (58 av J.-C) : description des peuples gaulois, migration des Helvètes (Suisses) campagne contre eux, puis contre les Germains* d’Arioviste*.
• Livre II (57 av J.-C) : campagne contre les Belges*.
• Livre III (56 av J.-C) : campagne de César contre les Armoricains et de Publius Crassus* en Aquitaine.
• Livre IV (55 av J.-C) : campagne contre des Germains (premier franchissement du Rhin), première expédition en Bretagne (GB).
• Livre V (54 av J.-C) : deuxième expédition en Bretagne (GB), révolte de deux peuples de la Belgique : les Éburons et les Trévires.
• Livre VI (53 av J.-C) : deuxième franchissement du Rhin, pacification du Nord et du centre de la Gaule.
• Livre VII (52 av J.-C) : soulèvement général des peuples gaulois, sièges d’Avaricum, de Gergovie et d’Alésia.
• Livre VIII (51 av J.-C 50 av J.-C) : pacification, achèvement de la conquête à Uxellodunum, situation en 50 av J.-C.

Notes :

*Les peuples germaniques, ou Germains également appelés Tudesques, Suèves, etc. dans la littérature ancienne.

*Arioviste est un chef germain installé en Gaule et qui lutta contre les Romains lors des campagnes de conquête de Jules César.

*Les Belges correspondent aux populations qui occupaient la Gaule septentrionale au nord de la Seine et entre la Manche et la rive ouest du Rhin.

*Publius Licinius Crassus Dives est l’homonyme de son grand-père, Publius Licinius Crassus Dives, qui fut consul en 97 av. J.-C.

Résumé succinct du livre VI qui précède celui qui nous intéresse.

            César se fit envoyer des renforts depuis Rome car les Gaulois étaient en train de reformer une ligue pour reprendre la lutte. Lorsque César, après avoir écrasé les Nerviens (Bavay), réunit tous les chefs gaulois, les Sénons (Yonne), les Carnutes (Chartres), les Ménapiens (N/E Belgique) et les Trévires (Trèves en Allemagne) refusent de venir à lui.

            Les deux premiers (Sénons et Carnutes) se rallient, effrayés par les légions romaines en marche. Les Ménapiens sont défaits facilement. Contre les Trévires, le général Labienus, qui a la charge de la légion locale, fait mine de s’enfuir, attire les Gaulois sur un terrain défavorable et les vainc. Les Suèves sont des Germains qui doivent arriver en renfort, rentrent chez eux, cela suffit à décider César à refranchir le Rhin. Il apprend par les Ubiens, d’autres Germains, que les Suèves l’attendent en embuscade dans une forêt.

            César, refusant de suivre les Germains dans cette forêt du centre de l’Europe, fait surveiller la région pendant qu’il tente de capturer Ambiorix le chef belge des Éburons et extermine son peuple. C’est alors que les bagages (matériel) entassés dans le fort d’Atuatuca (Tongres) attirent les Germains qui infligent de légères pertes aux Romains. Ceux-ci se retirent aussitôt et laissent la garnison démoralisée. La description de la bravoure, dont fait preuve un soldat romain pendant cette bataille, atténue, par contraste, l’impression négative produite par la situation désavantageuse du camp et le manque de vigilance qui en est à l’origine. En rentrant d’expédition, César reprend en main la situation, avant de retourner à Rome

Situation en Gaule.

            César a rétabli l’ordre en Gaule mais il n’y a pas instauré le contrôle du pays sous une autorité romaine. La paix est donc fragile. Il a laissé quelques légions réparties dans le nord, certainement pour surveiller les comptoirs commerciaux indispensables à Rome.

Situation politique à Rome.

S.P.Q.R : Le Sénat et le Peuple de Rome.

En – 53, Trois hommes gouvernent la république Romaine, c’est un triumvirat :

• Pompée : Il est le conquérant de l’Hispanie (Espagne).
• Crassus : Proconsul très populaire grâce à sa victoire contre Spartacus.
• Jules César : C’est un élu des « populares ». Populare : Ils formaient une tendance politique populiste qui marqua la fin de la République romaine, entre les 2ème siècle av. J.-C. et premier siècle av. J.-C.

Les trois proconsuls.

• Pompée est proconsul de Rome. C’est le plus puissant.
• Crassus est le proconsul de la Syrie romaine (proche orient).
• Jules César est proconsul en Gaule.

(Informations partiellement recueillies sur Wiki)

NB : Les chapitres en italique et en brun sont des copiés collés d’une traduction de L.A Constans disponible sur internet.

Résumé succint du livre VI qui précède celui qui nous intéresse.

César se fit envoyer des renforts depuis Rome car les Gaulois étaient en train de reformer une ligue pour reprendre la lutte. Lorsque César, après avoir écrasé les Nerviens (Belges), réunit tous les chefs gaulois, les Sénons (Yonne), les Carnutes (Chartres), les Ménapiens et les Trévires (Belges) refusent de venir à lui.

Les deux premiers (Sénons et Carnutes) se rallient, effrayés par les légions romaines en marche. Les Ménapiens sont défaits facilement. Contre les Trévires, le général Labienus, qui a la charge de la légion locale, fait mine de s’enfuir, attire les Gaulois sur un terrain défavorable et les vainc.       Les Suèves, des Germains qui doivent arriver en renfort, rentrent chez eux, cela suffit à décider César à refranchir le Rhin. Il apprend par les Ubiens, d’autres Germains, que les Suèves l’attendent en embuscade dans une forêt.

César, refusant de suivre les Germains dans cette forêt du centre de l’Europe, fait surveiller la région pendant qu’il tente de capturer Ambiorix le chef belge des Éburons et extermine son peuple. C’est alors que les bagages (matériel) entassés dans le fort d’Atuatuca (Tongres) attirent les Germains qui infligent de légères pertes aux Romains. Ceux-ci se retirent aussitôt et laissent la garnison démoralisée. La description de la bravoure, dont fait preuve un soldat romain pendant cette bataille, atténue, par contraste, l’impression négative produite par la situation désavantageuse du camp et le manque de vigilance qui en est à l’origine. En rentrant d’expédition, César reprend en main la situation, avant de retourner à Rome

pendant ce temps, à Rome

SPQR : Le Sénat et le Peuple de Rome.

En – 53, Trois hommes gouvernent la république Romaine c’est un : triumvirat.

Ils sont :

• Pompée, très riche était le conquérant de l’Hispanie (Espagne).
• Crassus qui est populaire grâce à sa victoire contre Spartacus et ses esclaves.
• Jules César est un élu des « populares », c’est-à-dire du peuple.

Chacun d’entre eux administre une province romaine : C’est un proconsul.

• Pompée est proconsul de Rome. C’est le plus puissant.
• Crassus est le proconsul de la Syrie romaine (proche orient). Il est très riche.
• Jules César est proconsul en Gaule. Il est l’élu des populares c’est-à-dire par le peuple de Rome.

Livre VII. chapitre 1 ⇒