Le LIGER
Le grand fleuve de la Gaule
(Wiki) Claude Ptolémée en latin Claudius Ptolemæus), communément appelé Ptolémée (Ptolémaïs de Thébaïde (Haute-Égypte)), né vers 100 et mort vers 168 à Canope, est un astronome, astrologue, mathématicien et géographe grec qui vécut à Alexandrie (Égypte). Il est également l’un des précurseurs de la géographie.
Sa Géographie est une œuvre majeure. Il s’agit d’une compilation des connaissances géographiques à l’époque de l’empire romain sous le règne d’Hadrien (125), couvrant la totalité du monde connu ou écoumène. Comme pour le modèle du système solaire dans l’Almageste, Ptolémée unifie dans un grand ensemble toutes les informations dont il dispose.
Le premier livre définit le sujet de la Géographie et présente les données et la méthode utilisée pour dessiner une carte du monde habité. Dans les livres deux à sept, il fournit des listes topographiques et attribue des coordonnées à tous les lieux et particularités géographiques, répertoriant 8 000 endroits d’Europe, d’Asie et d’Afrique disposés dans une grille. Il commence à l’ouest avec l’Irlande et la Grande-Bretagne puis se déplace vers l’est en passant par l’Allemagne, l’Italie, la Grèce, l’Afrique du nord, l’Asie mineure et la Perse, pour terminer en Inde. Le livre huit présente une division de l’écoumène en vingt-six cartes régionales : dix pour l’Europe, quatre pour l’Afrique (appelée Libye) et douze pour l’Asie. Outre les données géographiques, Ptolémée intègre des données astronomiques et des témoignages de voyageurs.
Ptolémée donne à la terre une forme sphérique et estime sa circonférence à 180 000 stades (environ 33 345 km).
La carte du monde de Ptolémée, reconstituée au XVe siècle à partir de sa Géographie, indique les pays de Serica, Sinae (Chine) à l’extrême droite, au-delà de l’île de Taprobane (Sri Lanka, trop grande) et l’Aurea Chersonesus (Asie du Sud-Est).
Sur cette vignette extraite de la carte précédente, le fleuve LIGER apparait sur la partie qui correspond à la Gaule. Plus au Sud, la Garonne.⇒
Le géographe Ptolémée (90 / 168) date du début de notre ère, il confirme que l’Allier était le Liger. Il a dessiné pour la première fois une carte de la Gaule avec méridiens et parallèles. Il trace le Liger, ci-dessous, c’est le fleuve surligné en bleu. Il prend sa source dans les Cévennes, passe à l’est d’Augusto Nemosos (près de Clermont-Ferrand), Cenabum (Orléans) puis se jette dans l’océan.
Ptolémée a mentionné le peuple des Ségusiaves entre les cévennes et le Liger.
Il a aussi tracé la ville de Rudumna (Roanne) et du Forum des Ségusiaves (Feurs). Ces deux villes sont sur la Loire, dans la plaine du Forez. NB : Ptolémée n’a pas dessiné le tronçon du fleuve nommé actuellement « La Loire ». Celui-ci est censé passer près de ces deux villes sur le tracé en bleu. Ce schéma démontre que le LIGER était un fleuve beaucoup plus important que le fleuve des Ségusiaves « La Lauer ».
Une autre carte de la Gaule dessinée sur la base de celle de Ptolémée.
Des dizaines de cartes reproduites sur la base de celle de Ptolémée sont disponibles sur le site de Gallica.
En voici quelques-unes. Elles reproduisent toutes le même schéma : Le Liger passe à Augusto Nemosos. La Lore actuelle n’est JAMAIS représentée près des villes de Roanne et de Feurs. C’était un fleuve secondaire à cette époque.
Sources Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8454687p/f167.item.zoom
Vignette de la carte ⇒
Le LIGER prend sa source dans les Cévennes, passe à l’Est de Clermont Ferrand (Augusto Nemosos) puis va se jeter dans l’Océan. ⇒
César est à Décize, sur la Loire actuelle, à 45km à l’Est du bec d’Allier. Il écrit :
La Guerre des Gaules : Livre VII chapitre 34.
César fit ensuite deux parts de son armée quatre légions furent confiées à Labiénus pour marcher contre les Sénons et les Parisii, et il mena lui-même les six autres chez les Arvernes, vers la ville de Gergovie, en suivant l’Elauer ; il donna une partie de la cavalerie à Labiénus et garda l’autre part. Quand Vercingétorix apprit ces nouvelles, il coupa tous les ponts du fleuve et se mit à remonter le fleuve sur la rive opposée.
Plusieurs fois César parle du LIGER, il parle d’un fleuve au Nord du bec d’Allier. A Décize, il remonte le “LAUER” pour rejoindre Gergovie, pas le “Liger”