Avant la conquète de la Gaule par Jules César :
Le Velay était Arverne.
César est très clair dans son texte : livre 7 Le Velay est incontournable pour passer à Nemosos.
Chapitre 7 :les Helviens sont limitrophes des Arvernes. (Helviens => + ou – Vivarais / Ardèche)
Chapitre 8 :César se rend chez les Helviens
Chapitre 8 :Cévennes, montagnes qui séparent les Helviens des Arvernes
Chapitre 8 : César parvient sur la frontière (Helviens / Arvernes)
Sous Auguste, le Velay quitte le giron des Arvernes
Petits rappels géographiques.
Strabon avait en -52 environ 10 ans l’année de la bataille de Gergovie.
César écrit que les Cévennes sont la frontière entre les Arvernes et les Helviens. Donc le Velay est Arverne
En – 52 : Le Velay est en Auvergne.
Cependant, après la victoire Romaine d’Alésia.
Le sanctuaire fédéral des Trois Gaules est un monument érigé en 12 av. J.-C. par Drusus, beau-fils d’Auguste, à Lugdunum (Lyon).
L’empereur Auguste avait découpé la Gaule en quatre provinces :
1) Trois Gaules impériales.
- La Gaule lyonnaise.
- La Gaule aquitaine.
- La Gaule Belgique.
2) Une Gaule narbonnaise dite sénatoriale.
Lugdunum était la métropole des trois Gaules impériales. C’est là que siégeaient leurs gouverneurs. Un rassemblement annuel des délégués des soixante nations gauloises se tenait à Lugdunum le 1er août (date anniversaire de la prise d’Alexandrie par Octave et aussi fête de Lug, dieu solaire gaulois vénéré sur la colline de Fourvière). C’était la destination du sanctuaire fédéral des trois Gaules d’accueillir ce rassemblement.
Strabon : Livre IV ch. II.2 Voici, maintenant, quels sont les peuples compris entre le Garounas et le Liger qui ont été, avons-nous dit, annexés à l’Aquitaine : les Helviens, d’abord, dont le territoire commence à partir du Rhône; immédiatement après les Helviens, les Vellaves, qui faisaient partie naguère de la nation des Arvernes, mais qui, aujourd’hui, sont indépendants; puis les Arvernes eux-mêmes, les Lémovices et les Pétrocoriens, auxquels il faut ajouter les Nitiobriges, les Cadurques et les Bituriges-Cubes; sur le littoral, les Santons et les Pictons, les premiers, riverains du Garounas, les autres, riverains du Liger; enfin, les Rutènes et les Gabales, sur les confins de la Narbonnaise. Il y a de belles forges chez les Pétrocoriens, ainsi que chez les Bituriges-Cubes ; des fabriques de toiles de lin chez les Cadurques, et des mines d’argent chez les Rutènes et chez les Gabales.
La Gaule aquitaine.
Au début de notre ère, la Gaule aquitaine est localisée par Strabon entre la rive gauche du Liger et la rive droite de la Garonne. Les SEGUSIAVES sont séparés du LIGER par les monts du Livradois-Forez. Les Ségusiaves comme les Héduens sont désormais sur le LAUER dans la Gaule Lyonnaise.
L’Aquitaine est entre Garonne et LIGER.
Il y a cependant deux exceptions à la règle.
À l’est du Liger, Vellaves et Helviens auraient dû être intégrés, comme les Ségusiaves, dans la Gaule Lyonnaise. Cette intégration des Vellaves dans l’aquitaine a certainement été justifié pour que cette grande région garde, par le LIGER, une connexion directe avec le Rhône. Par ce fait, le commerce entre l’aquitaine et Rome continuera à se faire par le LIGER vers le Rhône par la route plate de Strabon, future voie Régordane qui reliera cette région à Rome.
Les Vellaves et les Helviens quitteront le giron des Arvernes et seront intégrés dans la Gaule aquitaine mais sous la tutelle de Lugdunum, capitale des trois Gaules. Il faut diviser les Arvernes pour régner en paix.
À partir du début de notre ère, après cette division de la Gaule, Le Velay n’est plus Arverne.