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            Avant -52, le fleuve LIGER était en Gaule la voie commerciale la plus importante du pays. Le Rhône était lui, partagé entre la Gaule au Nord et Rome au Sud. Il était la voie principale pour les échanges entre ces deux peuples. Le géographe Strabon en parle souvent dans sa géographie.

1) Strabon.

LE FLEUVE « LIGER »          

Strabon (en grec ancien : Στράϐων / Strábôn tiré de l’adjectif στράϐων (strábôn), louche, qui louche ; en latin Strabo) est un géographe et historien grec né à Amasée dans le « Pont » (Amasya en Turquie) autour de 60 av. J.-C. et mort autour de 20 ap. J.-C.

  Strabon ne nous a laissé que très peu d’informations sur sa vie. Il est issu d’une famille illustre d’Amasée, famille qui a eu un rôle important dans la vie politique du royaume. Strabon a suivi pendant sa jeunesse de nombreux enseignements

            Il s’installa à Rome probablement juste avant la mort de César, ce qui fait de lui une source supplémentaire pour l’étude de l’histoire romaine sous Auguste.

         Strabon était un historien et géographe contemporain de la guerre des Gaules. Il avait une dizaine d’années en -52. Dans ses textes, il ne parle ni de la Loire ni de l’Allier mais d’un fleuve qui se nommait : Le « LIGER » dont le flux commercial était, à cette époque, après celui du Rhône, le plus important de la Gaule. Le LIGER desservait le pays, du Sud au Nord ainsi qu’à l’Ouest de celui-ci par sa proximité avec d’autres fleuves qui le reliaient à l’océan.

            Strabon ne nous a laissé que très peu d’informations sur sa vie. Il est issu d’une famille illustre d’Amasée, famille qui a eu un rôle important dans la vie politique du royaume. Strabon a suivi pendant sa jeunesse de nombreux enseignements

            Il s’installa à Rome probablement juste avant la mort de César, ce qui fait de lui une source supplémentaire pour l’étude de l’histoire romaine sous Auguste

La méthode Feyerabend.

Paul Karl Feyerabend (13 janvier 1924 – 11 février 1994) est un philosophe des sciences d’origine autrichienne, naturalisé américain, qui a vécu en Angleterre, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande, en Italie et finalement en Suisse.

Livre 1 "Contre la méthode" Paul Feyerabend

Feyerabend : « Contre la méthode » publié en 1975

            Feyerabend critique l’orthodoxie scientifique. Le cas de Galilée et de la révolution scientifique en général est très important pour justifier ses différentes thèses.

            Par exemple, nous pouvons nous servir d’hypothèses qui contredisent des théories bien confirmées et/ou des résultats expérimentaux bien établis.

            La condition de compatibilité qui exige que les nouvelles hypothèses s’accordent avec les théories admises est déraisonnable en ce qu’elle protège la théorie ancienne et non la meilleure.

            Des hypothèses qui contredisent des théories bien confirmées nous fournissent des indications qu’on ne peut obtenir d’aucune autre façon. La prolifération des théories est bénéfique à la science, tandis que l’uniformité affaiblit son pouvoir critique. L’uniformité met également en danger le libre développement de l’individu.

Jamais aucune théorie n’est en accord avec tous les faits auxquels elle s’applique, et pourtant, ce n’est pas toujours la théorie qui est en défaut. Les faits eux-mêmes sont constitués par des idéologies plus anciennes, et une rupture entre les faits et la théorie peut être la marque d’un progrès. C’est aussi un premier pas dans notre tentative pour découvrir les principes qui guident implicitement les observations familières.

Champ d’application

Comme le feraient des néophytes, nous allons appliquer la méthode de Feyerabend et utiliser au maximum les textes anciens, sans prendre en compte les publications et hypothèses modernes. Nous essaierons de tracer un visage de la Gaule qui se révélera différent de tout ce que nous avons appris.

Une partie de notre enquête sera consacrée au fonctionnement et à l’identification des voies commerciales, qu’elles soient navigables ou terrestres. La Géographie de Strabon, les cartes de Ptolémée ainsi que celles, postérieures, de Blaeu, de Mercator et d’autres grands géographes seront consultées. Une attention particulière sera portée à la carte de Peutinger (ou Table théodosienne).

Une autre partie concernera la géographie des Cévennes à l’époque romaine. Nous rappellerons que l’ensemble de la chaîne montagneuse du Massif central, située sur le bassin versant du Rhône, était alors appelée – les Cévennes -. La ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique en constituait la limite.

Nous avons ensuite constaté qu’une incertitude majeure concerne l’appellation antique de l’Allier et celle du cours supérieur de la Loire, en amont de leur confluence au bec d’Allier : lequel des deux est le Liger et lequel est le Lauer ? L’affaire semblait entendue depuis Siméoni, qui l’avait arbitrairement tranchée en 1558.

Nous vérifierons toutes les mentions de Liger et de Lauer chez César dans La Guerre des Gaules afin d’en évaluer la crédibilité.

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