Livre VII : chapitre 6.
– 53 : Réaction à Rome.
Traduction : L.-A. Constans, 1926 : “La guerre des Gaules”
6. Quand la nouvelle de ces événements parvint en Italie à César, celui-ci, voyant que désormais la situation intérieure, grâce à la fermeté de Pompée, s’était améliorée, partit pour la Gaule transalpines. Une fois arrivé, il se trouva dans un grand embarras comment parviendrait-il à rejoindre son armée ? Si, en effet, il appelait les légions dans la Province, il voyait qu’elles devraient en chemin livrer bataille sans lui ; s’il allait vers elles, il se rendait compte que, dans les circonstances présentes, il ne pouvait sans imprudence confier sa vie à ceux-là même qui paraissaient tranquilles.
Ce qu’il faut retenir dans ce chapitre N°6.
Le calme est revenu à Rome, quand César est mis au courant des soulèvements en Gaule. Il quitte Rome pour la Narbonnaise. A ce moment de l’histoire on ne connaît pas combien de légions l’accompagnent. Il veut les réunir avec celles qui sont dispersées en Gaule. Mais ce pays est livré à la guérilla. Dans leurs camps, les garnisons ne risquent rien. Si elles se déplacent, elles se mettent en danger. Si c’est lui qui les rejoint, c’est lui qui prend des risques.
Plus loin dans son texte, au chapitre 9, César rassemblera 12 légions chez les Lingons (région de Langres).
Carte explicative de la situation au moment où César entre en Gaule en – 53.
Toute la Gaule est en rébellion contre Rome sauf les Basques et les Eduens.
Les Bituriges (Bourges) étaient rattachés aux Eduens. Ils se sont ralliés sous la contrainte de Luctérios aux Arvernes de Vercingétorix. (ch. 5)