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Le texte de César

Ch 36. César parvint à Gergovie en quatre étapes ; ayant livré le jour de son arrivée un petit combat de cavalerie, et ayant reconnu la place, qui était sur une montagne fort haute et d’accès partout difficile, il désespéra de l’enlever de force

César traverse le Lauer grâce à une manoeuvre de diversion. Il a grugé vercingétorix. Le Gaulois regagne Gergovie tandis que l’armée de César s’avance vers l’oppidum en quatre étapes.

Explication de sa route “hypothétique” avec le pdf ci dessous.

César sur la rive droite du Lauer doit rejoindre  Gergovie.

 Trois solutions s’offrent à lui:

1ère solution

C’est la solution militaire la plus logique.

C’est celle qui correspond au texte de César. Traverser le Lauer pour rattraper la voie Bolène sur la rive gauche du fleuve: C’est cette solution que choisira César. Pour ne pas perdre inutilement des soldats, César créera une diversion pour gruger Vercingétorix.

Au matin deux légions resteront cachées sur place. Avec son armée César continuera sa route en remontant le cours du fleuve sur la rive droite. Une fois que les armées Gauloises et Romaines se seront éloignées les troupes restées sur place reconstruiront un pont détruit. César revient sur ses pas et traverse le fleuve avec son armée. La ruse est une des qualités de César et le Gaulois tombera dans le panneau.

 

2ème solution

C’est le chemin le plus rapide mais le plus dangereux pour les Romains.

Suivre la route qui suit les gorges du Lauer: Solution impensable pour une armée en campagne. Les gorges sont si profondes et encaissées que ce serait du suicide de vouloir les longer sur les rives du fleuve. Cette hypothèse explique pourquoi Vercingétorix voulait bloquer les romains sur la rive droite. Il voulait imposer cette route à César qui n’est pas tombé dans le piège.

Regardez ici une vidéo des gorges de la Loire avec le barrage de Grangent vide.

3ème solution

Pas de route sur un axe NE / SO de ce côté des Cévennes

Rester sur la rive droite : Les rivières qui descendent des Cévennes suivent des vallées encaissées qu’il faut couper perpendiculairement. Une armée qui voudrait les traverser pourrait être arrêtée par une poignée d’hommes. De plus, il n’y a aucune route antique de ce côté du Lauer dans l’axe nord Sud.

PS : La ville de St Etienne n’existait pas à cette époque.

Diaporama photos J.P Marcon

Les gorges de la rivière “Semène du Forez” sont infranchissables sur la rive droite du Lauer. Elles descendent des Cévennes et sont perpendiculaires au trajet des Romains.

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