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36. César parvint à Gergovie en quatre étapes ; ayant livré le jour de son arrivée un petit combat de cavalerie, et ayant reconnu la place, qui était sur une montagne fort haute et d’accès partout difficile, il désespéra de l’enlever de force. Quant à un siège, il décida de n’y songer qu’après avoir pourvu aux subsistances. De son côté, Vercingétorix avait campé près de la ville, sur la hauteur.  Il avait disposé autour de lui les forces de chaque cité, en ne les séparant que par un léger intervalle. Tous les sommets de cette chaîne que la vue découvrait étaient occupés par ses troupes, en sorte qu’elles offraient un spectacle terrifiant.

L’oppidum de Merdogne a un périmètre régulier et linéaire  par rapport à celui de St Maurice de Lignon qui est plutôt patatoïdal. Ce sont ces nombreuses collines périphériques qui forment “une chaine impressionnante ” décrites dans son texte. Donc chacune d’entre elles devait être occupée par une tribu chargée de la surveiller. Le soir à la tombée de la nuit, le spectacle devait être terrifiant. Mais pour l’apprécier, il faut se situer sur une hauteur au moins égale à celle de l’oppidum. 

On ne peut pas voir se qui se passe en haut d’une colline si on est au pied de celle ci. 

Strabon précise que “Gergovie comme Alésia sont entourés de hautes montagnes”. Sans ces hauteurs périphériques à l’oppidum César ne peut pas écrire cette phrase.

 En conclusion seul l’oppidum de St Maurice de Lignon correspond à la description de César.

Les trois hypothèses

St Maurice de Lignon

Andréas Palladio

Merdogne officiel

Résumé pdf des trois hypothèses

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